Revendications

Pétition à l’attention du Parlement Européen
Osons l’austérité !
Le Cercle des Citoyens Austères
6 avril 2012

La crise économique et financière frappe aujourd’hui l’ensemble de la planète. Les privilèges des classes sociales dont nous faisons partie sont plus que jamais menacés par des organisations syndicales et associatives. Réagissons contre les 99% . Osons l'austérité !

Sous prétexte que nos entreprises et nos banques seraient à l’origine de la crise, ces organisations appuyées par des mouvements populaires se mêlent de politiques économiques. Ils profitent de la situation pour critiquer la baisse du pouvoir d'achat des salariés, la réduction des pensions ou la suppression des allocations de chômage. «Le maintien de l'âge de la retraite à 60 ans, la durée du préavis en cas de licenciement, l'aide sociale pour les familles nombreuses ou encore les services publics subventionnés» sont des revendications dangereuses qu’il est temps de bannir du débat politique. Nous invitons les responsables européens à avoir le courage d’adopter des mesures d’austérité radicale pour relancer nos économies. Il est temps de mettre fin aux dépenses inutiles d’un Etat-providence qui n’a que trop duré. Afin de ne pas céder au chantage populaire pour résister à la crise, nous préconisons de privatiser les pans de la société qui ne l’ont pas encore été. L'enseignement et la recherche, la culture, la santé, les transports publics, la justice et même l'armée sont des secteurs qui pourraient facilement revitaliser notre économie libérale et relancer la croissance.

Pour défendre nos privilèges, osons l'austérité…

- Oui au retour du franc belge, et dévaluation ensuite. Gain estimé : 80
milliard d'euros.
- Oui à la re-re-re-privatisation de DEXIUS. Gain estimé : 115 milliards d'euros.
- Oui à la réduction du nombre de fonctionnaires. Licenciement des
syndiqués pour commencer. Gain estimé : 2 milliards d’euros
- Oui à l’impôt sur le revenu minimal d’intégration.
- Oui à la mise sous-tutelle de la Grèce par le FMI.
- Oui à la soumission totale au triple A (Argent, Armée et Anorexie).
- Oui à la privatisation des banques alimentaires.
- Oui au travail forcé des retraités et des femmes enceintes.

- Non aux pompes aspirantes que représentent les aides distribuées aux clandestins que l'on nomme pudiquement les sans-papier. Gain estimé : 18,5 milliards d’euros, etc...
- Non au droit de grève !
(sauf celle de la faim pour les SDF, cela fera quelques parasites en moins)
- Non aux disciplines artistiques et littéraires dans l'enseignement.
Attributions de bourses aux trois premiers de la classe. Il faut
sanctuariser l’école. Gain estimé : 30 millions d’euros.
- Non à la taxation des grandes entreprises. Taxons  plutôt les petits
indépendants qui font du travail au noir. Gain estimé : 60 millions d’euros.
- Non au congé parental, sauf pour ceux qui adoptent un suédois.
- Non à la liberté d’expression, sauf sur les panneaux de publicité !

Sinon on délocalise toutes nos activités aux iles Caîman !
Sinon on va mettre tous nos bénéfices sur nos comptes en Suisse !
Sinon on reprend nos écrans plasma et on arrête de sortir un I-Pad tous les ans !

We are the 1 %

22 commentaires:

  1. Je voudrais m'insurger publiquement contre l'irresponsabilité des personnes âgées qui continuent de vampiriser des ressources essentielles et potentiellement rentables en temps de crise! Je vise tout particulièrement les dites "dames pipi" qui, non contentes de ne pasuser de produits désinfectants et des technologies de pointe, monopolisent le travail dans un secteur qui pourrait s'avérer des plus rentables. Uriner et défequer sont des besoins de base et sont par conséquent de véritables mines d'or pour relancer l'économie. Non contents de percevoir des pensions largement surévaluées, de profiter honteusement des services sociaux et d'envahir nos hôpitaux, ces personnes pratiquent des tarifications ridiculement basses pour les services de vidange corporelle, privant le secteur prive d'une manne de revenus substantiellement conséquente. Je m'insurge contre ces profiteurs en tous genres.

    Un actionnaire austère et en colère.

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    1. J'ai cru rêver en entendant au loin la clameur de vos slogans légitimes: les situs gentils se sont réveillés ! L'émotion fut très forte et il n'y a pas de mots ( cf Elio et consorts ). Mes porte-Rolex m'en tombent. Soutenons les riches car leurs besoins sont heureusement illimités. Elargissons dès maintenant le combat, NOTRE combat ( mille excuses pour le mot à forte connotation négative et détestable ) aux riches en devenir: l'avenue Louise ne serait pas assez large et pas assez longue pour contenir tous les sympathisants.

      Jean Claude ( j'ai décidé de faire supprimer le tiret )
      riche anonyme et fervent défenseur du CCA

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  2. Des potagers collectifs envahissent la ville, au détriment d'espaces marchands (surfaces commerciales, industrielles, espaces à gentrifier...). Ce phénomène constitue un véritable frein à l'expansion économique. De plus, il s'agit d'une fausse concurrence pour les supermarchés qui vendent déjà des légumes (garantis sans limaces) pour pas cher.
    Il faut exiger :
    1. L'interdiction de faire pousser des légumes par les particuliers.
    2. La dissolution de toutes les associations qui sont contraires à ce principe.

    Bonne chance pour votre manifestation. Malheureusement je ne suis pas libre, je pars en Week-end aux Maldives faire de la plongée.

    Pierre-Emmanuel Bonnaire
    Advertisement consultant manager coacher chez Monsanto

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  3. Mort de rire!!!!!!

    C'est une blague ou bien vous êtes sérieux???
    "Non à la taxation des grandes entreprises. Taxons plutôt les petits
    indépendants qui font du travail au noir." XD vous êtes juste cons ou bien??? Vous pensez que ça va augmenter les rentrées d'argent de l'Etat de ne plus taxer les bénéfices des grandes entreprises mais de faire chuter les indépendants/pme qui sont quand même au final les plus grands employeurs du pays?

    Allez à l'université suivre des cours d'économie s'il vous plaît avant de proférer des âneries pareilles!!!! Ou bien ouvrez un manuel scolaire pour enfant ce sera déjà bien.

    Vos idées sont aussi révoltantes que stupides. J'ai presque honte d'être de droite en vous lisant.

    Sincèrement, allez vous pendre au lieu d'essayer de faire changer quoique ce soit...

    Un libéral modéré et outré!

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    1. Désolé mon loulou, je crois que t'as pas compris que ces revendications sont bidons, ca s'appelle du sarcasme hyperbolique. Pour dénoncer les dérives libérales qui pourrissent notre ozone à tous.

      PDG de EDF qui en a plein le cul de payer un impôt s'élevant à 1473 € par an en Belgique.

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  4. Navré, je me disais que vous étiez débiles mais je viens de capter que c'est un canular...

    Le même libéral moins outré qu'amusé...

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  5. Jean-Patrice Duchâteau29 mars 2012 à 06:08

    A lire le commentaire ci-dessus, cela donne juste envie de condamner le libéralisme de gauche qui, non content d'avoir perdu son sens, perd son peu de dignité en se rabaissant aux injures ! Cette gauchification du libéralisme ne fait que de m'outrer d'avantage.
    Cher 'anonyme' osez dire votre nom et retournez sur les bancs des bonne écoles de marketing étudier les écrits de Milton Friedman au lieu de salir la droite libérale avec des remarques aussi vielles et 'has been' que l'échec de mai 68.
    J'en profite pour revendiquer la taxation ou la privatisation des commentaires internet, afin que ce genre de remarque profite au moins à l'économie !

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  6. Bonjour, je suis très interpelé par vos revendications. En effet, ma société travaille sur un projet de privatisation mentionné dans vos revendications. Il s'agit de la privatisation de l'amour ou plus précisément, la Privatisation des Rapports Intimes de l'Espèce Humaine (P.R.I.E.H.). Nos bureaux d'étude, en étroite collaboration avec les ministère des affaires intérieures, étudie un projet qui vise à améliorer les rapports intimes en amenant chaque citoyen à s’inscrire obligatoirement sur des sites de rencontres homologués moyennant une participation financière. Bien sûr chaque citoyen entretenant des rapports intimes avec des personnes non-inscrites serait sujettes à des amendes exponentielles. Chaque membres de ces sites homologués serait tenu par contrat, en retour aux services rendus, de déclarer chaque rapport sexuels évidemment sujets à un compensation financière au profit de la compagnie propriétaire dudit site. Nous travaillons bien sûr à emboiter le pas à bon nombres d’États américains qui imposent le port de la puce électronique sous-cutanée. Celle-ci enverrait instantanément un signal lors de chaque rapport sexuel. Ceci faciliterait la tarification et exclurait toute tentative de fraude. On peut également imaginer d'offrir au client une palette de tarification progressive allant du simple baiser bon marché à la sodomie plus onéreuse. Actuellement, nos bureaux de sondage révèlent un certain frein psychologique auprès de certains consommateurs et de certains partis politiques (je vous laisse deviner lesquels...). Toutefois, nous sommes persuadé que ce n'est qu'une question de temps car nous croyons en l'évolution des mentalités. Pour l'heure d'aujourd'hui, nous serons avec vous dans la rue afin de porter à travers notre combat les prémices d'une future ère de privatisation.

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  7. Bonjour, je me réjouis très fort à l'annonce de cette manifestation. J'ai une revendication qui me semble des plus essentielles, à savoir la privatisation de l'air pur. Cela peut paraître difficile à mettre en place mais j'y ai mûrement réfléchi. Aillant fait des études d'architecture à la suite desquelles j'ai eu le plaisir de construire de nombreuses banques et centres commerciaux, je m'oriente aujourd'hui vers le logement et l'énergie, très tendance en ce moment.
    Nous pouvons remarquer que la maison passive est une des merveilleuses prémisses à la privatisation de l'air, sachant que ces édifices disposent les dispositifs essentiels au control de l'air.
    A creuser…
    Et pour terminer, voici un excellent article sur l'alcool et les idées de droite :
    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120329_020

    Une architecte visionnaire.

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  8. Chers amis, merci, je me sens enfin comprise!
    J'aimerais beaucoup participer à cette manifestation malheureusement, je serai retenue en CA toute l'après-midi au large des îles Grenade sur mon magnifique bateau. Il n'y a finalement que là que nous pouvons être en paix pour décider de nos relocalisations d'entreprises sans être importunés par la gangrène gauchiste antipatronale des activistes de toutes sortes, sans oublier les syndicalistes.
    Je vous souhaite donc une magnifique manifestation et je vous souhaite de parvenir à faire enterrer cette taxe honteuse sur les transactions financières.
    Une amie

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  9. A quand une taxe sur l'oxygène (avec exemption pour les plus riches qui ont la délicatesse de ne respirer que dans des enceintes confinées) ?

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  10. la_vie_est_une_tartine_de_merde_dont_on_mange_un_bout_chaque_jour2 avril 2012 à 11:34

    on ne sait plus quoi inventer pour tenter de changer le monde cruel dans lequel nous vivons.

    aujourd'hui il faut prêcher le faux pour avoir le vrai. et quoi, demain, pourquoi pas se faire élire au MR pour ensuite renverser le système ?

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  11. Messieurs bonsoir

    Je suis bien aise de constater de si belles idées afin d'améliorer encore plus (si tant est que ce soit possible) notre jouissance de l'existence sous toutes ses formes. Il est vrai qu'un bon déparasitage serait de bon aloi afin de nettoyer enfin la vermine dont les aboiements parviennent malgré tout encore à se faire entendre de temps à autre, et ce malgré le dispositif répressif que nous mettons en place depuis si longtemps.

    Au passage salutations à vous, Pierre-Emmanuel Bonnaire, et félicitations pour la privatisation de l'eau de pluie en Amérique du Sud dont je me suis laissé entendre dire que vous étiez l'instigateur : ah quel panache, quelle doigté, quel magnifique pied-de-nez à toute cette lie de l'humanité qui a le toupet de ne pas boire de l'eau estampillée de nos cachets!

    Je soutiens actuellement un groupe de travail dont je ne peux pas encore hélas dévoiler le nom et qui travaille s'arrache-pied à rétablir l'esclavagisme légal en occident. Nos arrières-grand-pères nous en parlaient avec tant de regret et d'émotion qu'il nous a semblé injuste de décevoir leurs mémoires. Ah que de problèmes cela résoudrait! Plus de chômage, plus de restrictions des droits civiques, une substantielle économie pour nous qui devrions enfin nous passer de rémunérer des services auxquels nous avons naturellement un droit divin! Etc.

    J'ose espérer que nous parviendrons bien vite à nos fins.

    Cordialement vôtre,
    Philippe-Adélard de la Cornouette de Polmiron

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    1. Hello Philou !
      Dis, ton message, on y comprend que dalle. C'est bien beau, toutes ces belles paroles, mais c'est pas avec un dictionnaire des mots que plus personne utilise qu'on va sortir notre pays de la crise : c'est avec un vocabulaire utile, utilisable dans le milieu du management. Je traduis donc ton message en langage business-friendly (et je résume aussi, car le nombre de caractères de ton post atteint les cinq tweets! C'est too much):

      Hello everybody!
      C'est cool de voir des idées novatrices en matière de human society enhancement. Les assistés : out. Les chantages des grévistes : over.
      Spéciale dédicace à P-E Bonnaire pour sa nouvelle entreprise, la BioEcoRainWater Company Ltd.
      Big up au Working Group undercover pour la création d'une Task Force low-cost dans les pays démocratiques.


      Regards

      John-John W. Edgar Finch, Jr.
      Senor Regional Communication Management
      Finch Ltd.
      Your need makes our greed

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    2. Attention, je me méfierais de l'esclavage: il faut nourrir, loger et blanchir les esclaves. Pas sûr qu'au taux de salaires actuels, ce fût encore une bonne affaire, la piétaille semblant avoir du mal à nouer les deux bouts. En revanche, les contrats à la demande, voilà qui nous permettrait de n'utiliser la main d'oeuvre et de ne la payer que pour ce qui nous rapporte un max.

      D'un côté nous aurions le beurre (la disponibilité contractuelle non rémunérée en tant que telle), l'argent du beurre (nous ne paierions que les heures effectivement prestées, en dehors de tout stand-by, à un taux horaire basé sur un minimex à temps plein et ne tenant aucun compte du temps de disponibilité réel), le sourire de la crémière (le cheptel soigneusement précarisé se tiendrait constamment à carreau histoire de se voir attribuer quelques heures rémunérées), le sac (imaginez l'impact positif sur les assurances maladie, chômage et invalidité), et enfin la corde (que nous pourrions rétrocéder aux plus faibles, inévitablement éjectés de leur logement, afin qu'ils mettent fin à leur misère et laissent le terrain aux plus forts).

      Blague à part, le système existe en Suisse.

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    3. Oui; sinon il y a aussi le système de contrats aux enchères! Une espèce de système E-bay où un poste est mis "en vente" et où celui qui le gagne est celui qui accepte le salaire le plus faible. (ça existe en Allemagne!!!)

      Sinon, par rapport à l'esclavage, il est bien juste que cela ne rapporte pas autant que le capitalisme. C'est d'ailleurs la principale cause de la guerre de secession aux Etats-Unis. Une partie du territoire principalement agricole (-> esclavage très rentable) s'oppose à une partir du territoire qui s'industrialise (-> capitalisme plus rentable que l'esclavage). -> Guerre où le capitalisme l'emporte.

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  12. Non à la démocratie, sauf si elle peut être instrumentalisée par les marchés pour faire croire au 99 % de parasites qu'il n'y a pas d'autre alternative que le tout marché. Il nous manque un homme fort, qui serait le mélange d'Augusto Pinochet et Margareth Tatcher.

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  13. In greed we trust !

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  14. Pour réaliser quelques menues économies, je propose de ne rendre la scolarité obligatoire que pour les garçons... Moins d'élèves, moins de dépenses (inutiles) dans l'enseignement. A terme, ça redynamisera également le marché de l'emploi... Après trois essais de captcha infructueux, je pense que l'on pourrait aussi faire payer les tentatives ratées de saisir ces codes.

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  15. Frederic Milau-Ino5 avril 2012 à 13:11

    Il est malheureux que nos revendications déjà émises depuis plusieurs années n'ait pas été entendues, nous obligeant à ajouter à notre déjà longue liste de slogans ces deux-ci :

    "Grèce, paye ta dette !"

    et

    "Rendez l'argent aux banquiers !"

    Preuve en est, s'il en faut, du communisme rampant qui menace notre liberté de consommer.

    FMI

    NB : sur le blason de ma famille figure notre devise familiale :
    "Je dé-pense, donc je suis" dont les pauvres devraient s'inspirer pour se faire une digne place dans notre société.

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  16. Je rejoins de toutes mes forces le message de notre camarade "anonyme" ci-dessus. Nous ne pouvons nous payer de luxe de la démocratie en temps de crise. Relisons Gustave Le Bon et ces autres visionnaires qui nous ont appris à nous méfier de l'irresponsabilité du peuple et de la myopie des masses. Mes amis, depuis 30 ans, les experts du FMI font des miracles partout dans le monde. Ne serait-il pas temps de leur rendre grace et de leur confier, définitivement, les clés de notre avenir ?

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  17. Il est grand temps que les socialo-communistes rétrogrades qui nous gouvernent comprennent que la crise actuelle est liée à un excès de contraintes sur les forces vives du marché : voilà où cela nous mène !
    Heureusement quelques élus courageux, donc certains écolos - c'est notable - continuent de diffuser la bonne parole en faveur d'une "économie dynamique où la concurrence est libre et non faussée". Que de travail encore pour déréglementer
    le marché du travail ( en cours),
    des produits chimiques ( en cours),
    des armes ( encore trop de restrictions au doux commerce),
    de l'éducation ( en cours),
    de la santé (en cours),
    de l'énergie nucléaire ( presque fait),
    etc

    Gloire au marché, le marché, c'est la vérité.
    Un membre de la gauche progressiste autoproclamée (écolo)

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